Retirée de la carrière de chanteuse solo

Julie Masse joue les mannequins pour Sears

La chanteuse Julie Masse a décidé de délaisser l'intimité de son foyer pour jouer les top modèles sur la page couverture du catalogue Sears "automne et hiver 97".

Des milliers de Québécois ont été agréablement surpris de reconnaître Julie Masse sur la couverture du catalogue Automne et hiver 97 de Sears.
Gérard Landry, directeur de la version québécoise du catalogue de Sears Canada, a expliqué les circonstances qui ont conduit Julie à participer à cette publication.

Monsieur Landry, est-il vrai que de recourir aux services d'une vedette pour la page couverture du catalogue de votre compagnie est une première depuis 44 ans?
C'est exact. Nous nous étions rendu compte que les clients qui consultent régulièrement nos catalogues les identifiaient rarement par leur titre - Printemps et été, Automne et hiver, Noël ou encore Spécial été. Le Service de marketing de Sears, situé à Toronto, où toutes les décisions sont prises, a eu l'idée de personnaliser la page couverture. On a pensé que les clients s'y référeraient plus facilement. Ils pourraient ainsi dite: "J'ai vu ça dans le catalogue où il y a un tel sur la première page." La vedette choisie du côté anglophone est Michelle Wright, et du côté francophone, Julie Masse.

Qui a choisi Julie?
Je ne vous cacherai pas que nous étions tous intéressés à avoir Céline Dion, puisqu'elle est connue d'un océan à l'autre. Ce projet s'est cependant avéré irréalisable pour des questions d'ordre financier. Le prix exigé pour obtenir les services de Céline était beaucoup trop élevé. Nous avons alors fait parvenir au bureau de Toronto plusieurs suggestions. Celle concernant Julie Masse a été jugée la plus intéressante.

En acceptant l'offre de Sears, la chanteuse, qui s'est retirée des feux de la rampe pour s'occuper de sa fille, India, et de l'homme de sa vie Corey Hart, aurait-elle décidé de mettre fin à sa retraite volontaire et d'amorcer un retour?
Notre journaliste a posé la question à l'impresario de Julie Masse, Serge Brouillette, qui veille également sur les carrières de Sylvain Cossette et d'Élyzabeth Diaga, la jeune interprète de Touche pas qui jouera dans la nouvelle série Papparazi.

Monsieur Brouillette, Julie a-t-elle décidé de reprendre sa carrière là où elle l'avait laissée avant la naissance de sa fille?
Pas encore. La collaboration de Julie avec le grand rnagasin Sears est le tésultat d'une offre qui lui a été présentée il y a plusieurs mois. Je continue de recevoir plusieurs propositions de contrat pour julie et je me charge de lui en faire part. Après discussion, elle me fait connaître sa décision, que je respecte toujours. Julie vit des moments très agréables et veille sur sa petite famille. Le jour où elle décidera de reprendre le boulot, nous serons prêts. Elle a d'ailleurs reçu plusieurs offres plutôt intéressantes, que ce soit à titre de chanteuse ou encore pour participer à une séance de photographie. On lui offre même de tourner dans des films et des miniséries.

Quand Julie a-t-elle posé pour le photographe de Sears?
Les séances ont eu lieu au début du mois de février. Julie et moi nous sommes retrouvés à Dorval pour prendre un vol à destination de Toronto, où nous attendait l'équipe de Sears. Bruno Desjardins, coiffeur chez Lise Watier, et Josianne Leclair, la maquilleuse, étaient aussi du voyage. Rendus à destination, nous sommes montés à bord d'un taxi qui nous a conduits directement aux studios de photographie de Quebecor - où sont faits tous les catalogues de Sears -, situés tout près de l'aéroport, à quelques pas du bureau-chef de Sears. Julie s'est prêtée à une séance d'essayage des différentes tenues qu'elle allait porter devant le photographe.

Qu'avez-vous fait ensuite?
Une fois l'essayage terminé, nous nous sommes dirigés à l'hôtel pour nous reposer. Nous voulions être frais et dispos pour la journée du lendemain, qui allait commencer tôt. Julie s'est fait coiffer et maquiller dès 6h30 et elle s'est ensuite prêtée la séance de photo jusqu'à 17h. Le même scénario s'est répété le jour suivant. Ces deux jours de travail intense ont été merveilleux. Nous avons rencontré des gens avec qui travailler était extrêmement agréable. Il y avait une belle ambiance dans le studio.

De quoi avez-vous parlé pendant les pauses?
De tout et de rien. Julie m'a confié combien elle était heureuse de ce qu'elle vivait à Nassau avec sa petite famille.

Vous a-t-elle dit qu'elle voulait donner un petit frère à India?
(Rires) Je ne le sais pas. Ça, ça ne regarde que Julie et Corey.

DERNIÈRE HEURE a aussi joint Ron Becker, responsable de la promotion auprès des médias chez Sears, à Toronto.
Monsieur Becker, connaissiez-vous Julie avant de l'embaucher pour cette séance de photographie?
Non, mais nous avions fait nos petites recherches et nous avons été ravis de découvrir qu'elle était très populaire au Québec. Sa feuille de route est plutôt impressionnante, compte tenu de tous les honneurs et des trophées qu'elle a récoltés au cours des dernières années. En plus d'être photogénique, Julie est une jeune femme qui sait rendre les contacts professionnels très agréables. Comme tous ceux qui l'entouraient lors des séances, elle a collaboré pleinement avec l'équipe du plateau.. Ç'a été un véritable plaisir de travailler avec elle.

Dernière heure, Vol 4, No 19, 21 juin 1997