"Je vais laisser mon Félix à Sébastien"

Le public a accordé à NATASHA ST-PIER le prix de la chanson de l'année pour Je n'ai que mon âme. L'interprète récolte de plus en plus le fruit de ses multiples sacrifices, et SÉBASTIEN BENOIT, son copain, s'en réjouit. Le Félix tombe à point pour le couple, qui sera bientôt séparé à nouveau.

Quelle grande année pour natasha st-pier?

Oui. Un trophée? Ce n'est pas difficile à accepter. [rires] Ça fait toujours du bien, c'est le fun. C'est la récompense qui vient après le travail.

C'est en quelque sorte «la cerise sur le sundae».

C'est en plein ça!
Sébastien: Je pensais que c'était moi, la cerise sur le sundae!
Natasha: [Sourire] Ah, ça, c'est une autre sorte de cerise!
S.: Ton Félix, tu vas sûrement me le laisser lorsque tu vas repartir?
N.: Oui. Je vais te le laisser pour que tu penses à moi.
S.: Veux, veux pas, Nat est souvent partie; ce n'est pas nécessairement facile pour nous quand la distance nous sépare. Mais, avec cette tape dans le dos que nous donne le public - parce qu'il a voté par téléphone toute la soirée -, j'accepte toutes ces heures, ces journées, ces semaines, tous ces mois où l'on est séparés l'un de l'autre. On a eu une très belle surprise!
N.: On ne s'y attendait pas.
S.: Puis, chapeau à l'équipe de Guy Cloutier pour avoir eu du flair et avoir mis de l'avant Je n'ai que mon âme. Nat a chanté cette chanson à l'Eurovision au printemps 2001 (Elle y avait décroché la quatrième place). Les gens auraient pu l'avoir oubliée.

Quel genre d'horaire vous attend tous les deux dans les prochains jours?

N.: Je vais dormir pendant deux jours, Sébastien va travailler; et moi, je repars mercredi pour l'Europe.
S.: Parce que tu y fais un party d'Halloween, je crois?
N.: Oui, avec beaucoup d'artistes de là-bas; on souligne l'événement dans le cadre d'un spectacle au Zénith.
S.: Je vais aller éventuellement la visiter pendant une semaine, sinon elle me reviendra pour le temps des fêtes!

Depuis quand es-tu de retour au québec?

N.: Ça fait moins d'une semaine.

Natasha, es-tu habituée aux décalages horaires puisque tu effectues des allers-retours sans arrêt?

Cette fois-ci, ça n'a pas été si mal. Mais c'est parfois plus difficile, je ne sais pas pourquoi. Il n'y a pas de recette. Sauf que j'ai un torticolis et ça me fait mal. Ça ne m'empêche pas d'être super heureuse!
S.: Pour contrer le décalage horaire, on conseille aux gens qui reviennent de France de se coucher tard le premier soir; c'est ce que Natasha a fait. Remarque que 22 h 40, 22 h 50, c'est tard pour elle. Lorsqu'elle va au lit à cette heure-là, c'est qu'elle a fait un peu sa folle! [Sourire]

Natasha, t'a-t-on téléphoné jusqu'à maintenant pour te féliciter?

Oui. J'ai reçu un appel de mon frère; il rejoint mon père aussitôt qu'on a nommé mon nom. J'ai hâte de pouvoir communiquer avec lui. [sourire]

Que ferez-vous en sortant du théâtre st.denis?

Tout dépendra des gens qui nous accompagneront. Sébastien et moi, on est des «suiveux». [Sourire]
S.: De toute façon, je pense que, depuis environ 45 minutes, tu ne gères plus vraiment ton temps. [rires]
N.: Je n'ai plus le goût de décider quoi que ce soit. [Sourire]

Veux tu adresser un message aux lecteurs de 7 jours?

Je leur dis «merci», parce qu'ils font partie des gens qui aiment la musique, qui écoutent nos chansons, qui les achètent, qui viennent à nos spectacles et qui votent pour nous. Ils font toute la différence.
7 Jours, Vol 14 No 2, 9 novembre 2002