Je sais que Natasha sera toujours présente dans ma vie

Un regard vif, un discours allumé, un look stylé et une personnalité charismatique... Sébastien Benoit a définitivement décidé de ne pas se laisser abattre par la douleur de sa séparation. Rencontre avec un homme nouveau.

On a beaucoup parlé de votre séparation d'avec Natasha St-Pier dans les journaux.

Effectivement, oui. Je ne m'attendais pas à ce que la fin de notre relation touche à ce point le public québécois. Ce n'est pas de gaieté de cœur que Natasha et moi avons mis un terme à notre histoire d'amour. La distance a eu raison de notre couple. Nous avons décidé d'un commun accord qu'il valait mieux avoir mal une bonne fois pour toutes que de souffrir de l'éloignement au quotidien.

Comment vivez-vous votre rupture?

Je vous dirais qu'il s'agit d'une séparation un peu spéciale. Nous n'avons pas mis un terme à notre relation parce qu'il n'y avait plus d'amour mais parce qu'il nous était impossible de continuer à vivre sur deux continents différents. Le plus difficile, en ce qui me concerne, c'est le fait que la maison où j'habite est remplis de souvenirs.

Êtes-vous toujours en contact?

Bien sûr. On ne peut pas mettre fin à trois ans et demi de relation du jour au lendemain. Nous nous parlons au téléphone de une à deux fois par semaine. Comme nous sommes conscients que nous devons faire le deuil de notre amour avant de devenir amis, nous essayons d'espacer nos appels. J'ai l'intime conviction que Natasha sera toujours présente dans ma vie.

Comment abordez-vous votre nouveau statut de célibataire?

Il n'y a pas eu de changements majeurs au quotidien puisque nous vivions déjà loin l'un de l'autre. Comme je ne suis pas du genre à faire un trait sur mes chums de gars lorsque je suis en couple, je vois mes amis au même rythme qu'avant. Bien sûr, je sors un peu plus que d'habitude, mais on peut attribuer ça au fait qu'il n'y a pas de saison de hockey cette année. (rires)

Depuis que vous êtes célibataire, trouvez-vous que les femmes vous regardent différemment quand vous êtes dans un restaurant ou dans un bar?

Sincèrement, je n'ai pas remarqué de changement - il faut dire que les gens étaient habitués à me voir seul puisque ma copine habitait en Europe. C'est tant mieux, puisque je ne suis pas prêt à me lancer dans une autre relation.

Sébastien, où peut-on vous voir en ce moment?

Je suis à la barre de La Fureur, qui en est à sa septième saison. Cette année, le calendrier de l'émission est inspiré de celui de la Ligne nationale de hockey. Moi qui adore la musique, la compétition et le sport, je suis comblé. On peut également m'entendre à l'émission radiophonique Le bonheur est à 4 heures en compagnie de Dominique Bertrand et de Caroline Proulx. Il s'agit pour moi d'un changement de registre puisque, auparavant, j'étais animateur sur les ondes de CKOI. Les premières semaines à Rythme FM, j'ai dû m'adapter en prenant un ton plus posé. (rires)

L’époque où vous étiez reporter à Flash vous manque-t-elle?

Pour être franc, quelquefois oui. Je dois avouer que, depuis que j'ai quitté l'émission, soit au printemps 2000, j'ai toujours un petit pincement au cœur lorsqu'il y a un grand événement jet-set à New York ou à Los Angeles.

Qu'est-ce qui s'en vient pour vous sur le plan professionnel?

J'ai un projet d'émission pour avril, et tout semble indiquer qu'il y aura bel et bien une huitième saison de La Fureur l'automne prochain. Par ailleurs, j'ai récemment eu la chance de participer à deux émissions de La vie rêvée de Mario Jean. Le défi était relativement facile à relever puisque je jouais mon propre rôle d'animateur de radio. (rires) J'ai aussi incarné un jeune concepteur publicitaire dans le court métrage Oui Svenson, réalisé par mon ami Simon-Christian Vaillancourt. la comédie, c'est définitivement un aspect de mon métier que j'aimerais « développer »... et qui sait où cela pourra me mener!

Sensass!, 5 février 2005